Auteur/autrice : LOICRING

  • La Masterclass Corsair Group : une solution innovante à la pollution plastique

    La Masterclass Corsair Group : une solution innovante à la pollution plastique

    Quand Corsair Group ose réinventer le recyclage en pleine pandémie

    2020. Le monde se confine, l’économie s’effondre, le pétrole atteint son plus bas niveau depuis trois décennies. Et pendant que tout le secteur énergétique fuit à toutes jambes, une poignée d’entrepreneurs décide… d’y entrer. Leur nom ? Corsair Group. Leur mission ? Transformer la plus grande catastrophe environnementale de notre siècle en opportunité commerciale viable.

    Aujourd’hui, ils viennent de sortir une Masterclass de grande qualité . En cinq épisodes percutants, Jussi Saloranta, le fondateur, décortique comment son entreprise transforme les déchets plastiques en bio- huile (un or noir du XXIe siècle) qui intéresse déjà des géants comme Shell et Kera Energy.

    Visionner la Masterclass sur Youtube

    Mais attention : cette Masterclass n’est pas un simple cours de sensibilisation environnementale. C’est une plongée technique et commerciale dans un secteur qui brasse des milliards, attire les investisseurs, et pourrait bien redéfinir notre rapport aux 500 millions de tonnes de plastique produites chaque année.

    Alors, effet d’annonce ou vraie révolution industrielle ? Décryptage complet.

    Corsair Group : naissance d’un empire du recyclage avancée en pleine crise sanitaire

    Les origines : parier sur le chaos pour bâtir l’avenir

    Fondé en 2020 par Jussi Saloranta et quatre associés, Corsair Group réunit aujourd’hui plus de 70 entreprises dans le monde et emploie plus de 100 personnes. Le siège social est établi aux Pays-Bas, avec des bureaux opérationnels en Finlande et à Bangkok.

    Mais ce qui frappe dans cette histoire, c’est le timing audacieux. Créer une entreprise en pleine pandémie mondiale, cibler le secteur pétrolier au moment où tout le monde le fuit, et miser sur les déchets plastiques alors que l’économie circulaire peine encore à convaincre les grands industriels… Il fallait oser.

    Jussi Saloranta résume sa philosophie en une phrase : « Plus le problème est grand, plus l’opportunité est grande. » Et force est de constater que le problème du plastique est titanesque.

    Une vision claire : nettoyer la planète tout en créant de la valeur

    Corsair Group se consacre à la création de solutions durables et efficaces à long terme pour combattre la crise mondiale des déchets plastiques. Mais contrairement à de nombreuses startups vertes qui s’arrêtent aux grandes déclarations d’intention, Corsair Group a rapidement structuré son modèle économique autour d’une technologie précise : la pyrolyse avancée.

    ➡️ Découvrez la Masterclass complète sur YouTube et plongez dans les coulisses d’une entreprise qui transforme les montagnes de déchets en montagnes d’or.

    La crise mondiale du plastique : un fléau qui dépasse le poids de l’humanité

    Des chiffres qui donnent le vertige

    Si vous pensiez que la pollution plastique était un problème abstrait réservé aux documentaires Netflix, détrompez-vous. Les données présentées dans la Masterclass Corsair Group sont brutales :

    La production mondiale de plastique atteint presque 500 millions de tonnes par an. Pour comparaison, le poids de tous les êtres humains sur Terre est d’environ 350 millions de tonnes. Autrement dit, chaque année, nous produisons plus de plastique que le poids de l’humanité entière.

    Laissez cette information infuser quelques secondes. Nous créons chaque année plus de plastique que notre propre masse collective. Et ce plastique ne disparaît pas. Il s’accumule.

    Le recyclage traditionnel : un échec cuisant

    Actuellement, seulement 5% du plastique produit est recyclé. Les 95% restants finissent dans les décharges, sont brûlés, ou pire encore, terminent dans les océans.

    5%. Cinq petits pourcents. Voilà la réalité du recyclage mécanique traditionnel. Pourquoi si peu ? Parce que tous les plastiques ne sont pas égaux. Les films d’emballage, les sacs plastiques souples, les produits multicouches… tout ce bazar ne peut pas être traité par les filières classiques de recyclage.

    La projection cauchemardesque pour 2050

    La production de plastique pourrait tripler dans les 30 prochaines années, principalement à cause de l’essor de la classe moyenne en Asie, Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine, et de la demande accrue pour des produits emballés.

    Si vous faites le calcul, ça donne froid dans le dos. Tripler la production, c’est passer de 500 millions à 1,5 milliard de tonnes par an. Et si le taux de recyclage stagne à 5%, nous risquons littéralement d’être submergés.

    C’est précisément ce constat alarmant qui a poussé Corsair Group à développer une alternative crédible au recyclage mécanique classique.

    ➡️ Découvrez la Masterclass complète sur YouTube

    La solution Corsair Group : transformer le plastique en pétrole grâce à la pyrolyse avancée

    Le principe de la pyrolyse : retour aux sources moléculaires

    Alors, concrètement, comment ça marche ? Corsair Group collecte tous types de déchets plastiques sacs, films d’emballage, produits de conditionnement et les transforme en huile grâce à la pyrolyse, une technologie avancée de recyclage chimique. Cette méthode ramène le plastique à sa forme originale : le pétrole brut.

    Oui, vous avez bien lu : on ramène le plastique à sa forme originale. Parce qu’au fond, le plastique n’est rien d’autre que du pétrole transformé. La pyrolyse inverse simplement le processus.

    Une efficacité impressionnante : 1 tonne de plastique = 900 litres d’huile

    Le processus est hautement efficace : 1 000 kg de plastique peuvent générer jusqu’à 900 litres d’huile de pyrolyse. C’est un ratio de conversion remarquable qui explique pourquoi les grands groupes pétroliers s’y intéressent.

    Cette huile de pyrolyse peut ensuite servir à deux usages principaux :

    • Produire des carburants : essence, diesel, kérosène
    • Fabriquer de nouveaux plastiques via l’industrie pétrochimique ( choix de Corsair Group )

    Des certifications qui rassurent les investisseurs et les industriels

    Corsair Group a obtenu la certification ISCC (International Sustainability and Carbon Certification), l’une des plus prestigieuses du secteur, en tant que l’une des premières entreprises en Asie du Sud-Est. L’entreprise possède également les licences environnementales et permis d’exploitation en Thaïlande et en Finlande, et se conforme aux normes environnementales les plus strictes de l’Union européenne.

    Et c’est là que ça devient sérieux. Car dans le monde du recyclage chimique, n’importe qui peut prétendre transformer du plastique en huile. Mais obtenir les certifications ISCC, c’est prouver que votre processus respecte des critères stricts de durabilité et de traçabilité. C’est ce qui permet à Corsair Group de vendre son huile à des géants comme Shell.

    ➡️ Regardez l’épisode 3 de la Masterclass pour comprendre en détail comment fonctionne la technologie de pyrolyse.

    L’huile de pyrolyse Corsair Group : un produit premium qui séduit l’industrie pétrochimique

    La meilleure huile de pyrolyse sur le marché (selon les clients)

    L’huile de pyrolyse de Corsair Group est considérée par les clients de l’industrie pétrochimique comme la meilleure sur le marché. Cette qualité est le fruit de plus de deux ans de développement produit.

    Deux ans de R&D pour perfectionner le produit. Voilà qui explique pourquoi Corsair Group ne s’est pas précipité sur le marché. L’entreprise a pris le temps de développer une huile de qualité supérieure, ce qui lui permet aujourd’hui de négocier avec les plus gros acteurs du secteur.

    Le cercle vertueux : du sac plastique au nouveau plastique recyclé

    L’huile peut servir à produire des carburants commerciaux ou de nouveaux plastiques via l’industrie pétrochimique.

    C’est ça, l’économie circulaire appliquée à l’échelle industrielle. Un vieux film d’emballage qui traîne dans une décharge en Asie du Sud-Est peut devenir la matière première pour fabriquer un nouveau produit plastique de qualité alimentaire en Europe.

    Le partenariat Shell : une validation majeure pour Corsair Group

    Depuis début 2023, Corsair Group collabore étroitement avec Shell, principal acheteur de son huile de pyrolyse. L’objectif : produire des plastiques plus durables et circulaires, répondant aux nouvelles réglementations de l’industrie.

    Ce partenariat change tout. Shell n’achète pas n’importe quoi à n’importe qui. Le fait qu’un géant pétrolier de cette envergure devienne le principal client de Corsair Group légitime complètement la technologie et le modèle économique de l’entreprise.

    Et ce n’est pas qu’une question d’image verte pour Shell. Les nouvelles réglementations européennes imposent aux industriels d’intégrer un pourcentage croissant de matériaux recyclés dans leurs productions. L’huile de pyrolyse de Corsair Group leur permet de respecter ces obligations tout en maintenant la qualité de leurs produits.

    Le processus de pyrolyse décrypté : un four géant qui transforme le plastique en or noir

    Pyrolyse : étymologie et principe fondamental

    Le terme « pyrolyse » vient du grec : « pyro » signifie chaleur, « lysis » signifie séparation. La pyrolyse décompose le plastique par la chaleur à son niveau moléculaire, sans le brûler.

    Nuance cruciale : on ne brûle pas le plastique. On le chauffe dans un environnement contrôlé, à l’abri de l’oxygène, pour le décomposer chimiquement. C’est ce qui permet d’obtenir une huile propre, sans les émissions toxiques associées à l’incinération.

    C’est ce qui rend le modèle Corsair Group particulièrement rentable : après le démarrage initial, le réacteur s’auto-alimente en grande partie grâce aux gaz produits par le processus lui-même.

    Capacité et types d’huile produite

    Un réacteur peut contenir 8 000 à 9 000 kg de plastique par cycle. C’est conséquent, mais ça reste du batch processing — chaque cycle prend du temps.

    Et voilà le secret de Corsair Group : la qualité de l’output dépend directement de la qualité de l’input. C’est pourquoi l’entreprise investit massivement dans le tri et la préparation des déchets plastiques avant transformation.

    ➡️ Visionnez l’épisode 5 sur le processus de pyrolyse pour voir en images comment fonctionne cette technologie révolutionnaire.

    Vision d’avenir Corsair Group : des montagnes de déchets aux montagnes d’or

    Le plastique recyclé comme le papier, le verre ou le métal

    Corsair Group envisage un futur où les plastiques pourront être recyclés comme le papier, le verre ou le métal. La résolution du problème mondial des déchets plastiques nécessitera une collaboration globale.

    C’est ambitieux, mais pas irréaliste. Si la pyrolyse chimique devient la norme pour traiter les plastiques non recyclables mécaniquement, on pourrait effectivement atteindre des taux de recyclage bien supérieurs aux 5% actuels.

    Les déchets plastiques : une ressource commercialisable

    Avec des méthodes avancées comme la pyrolyse, les déchets plastiques pourraient devenir une ressource commercialisable, au même titre que le riz, le métal ou l’or. Métaphore de Jussi Saloranta : « Les montagnes de déchets deviendront des montagnes d’or. »

    Cette phrase résume toute la philosophie de Corsair Group. Ne plus voir les déchets comme un problème à enfouir ou à brûler, mais comme une matière première valorisable. C’est exactement ce changement de paradigme qui peut transformer l’industrie du recyclage.

    Un modèle duplicable à l’échelle mondiale

    Ce qui rend le modèle Corsair Group particulièrement intéressant, c’est sa capacité à être déployé partout dans le monde. Les réacteurs de pyrolyse peuvent être installés là où se trouvent les déchets, réduisant ainsi les coûts et l’empreinte carbone liés au transport.

    Les usines peuvent même être alimentées à l’énergie solaire, et chaque installation est certifiée ISCC et respecte les normes environnementales les plus strictes de l’Union européenne.

    Conclusion

    La Masterclass Corsair Group n’est pas qu’un exercice de communication corporate. C’est une fenêtre ouverte sur une industrie en pleine mutation, où les déchets plastiques passent du statut de fléau environnemental à celui de ressource stratégique.

    En transformant les montagnes de plastique en huile de pyrolyse de haute qualité, Corsair prouve qu’il est possible de concilier rentabilité économique et impact environnemental positif. Le partenariat avec Shell, les certifications ISCC, l’autonomie énergétique des réacteurs… tout indique que le modèle est viable et duplicable à grande échelle.

    Mais soyons clairs : Corsair ne résoudra pas seul la crise mondiale du plastique. Comme le rappelle Jussi Saloranta, cela nécessitera une collaboration globale. D’autres acteurs devront se lancer dans la pyrolyse chimique, les gouvernements devront faciliter le déploiement de ces technologies, et les consommateurs devront accepter que le recyclage avancé a un coût.

    La vraie question n’est plus « Est-ce techniquement possible ? » mais « Allons-nous collectivement saisir cette opportunité ? »

    En attendant, une chose est sûre : cette Masterclass mérite votre attention. Que vous soyez investisseur, entrepreneur, militant écologiste ou simple citoyen préoccupé par l’avenir de notre planète, les six épisodes de cette série vous donneront une compréhension approfondie d’une technologie qui pourrait bien redéfinir notre rapport au plastique.

    Découvrir comment participer concrètement à la dépollution et comprendre les nouveaux modèles économiques qui changent la donne. Le changement commence maintenant.

    Passez à l’action : découvrez la Masterclass Corsair Group

    ➡️ Accédez à la playlist complète des 6 épisodes

    ➡️ Visitez youtube officiel Corsair Group pour en savoir plus sur leurs installations et leurs opportunités économiques.

    Cet article fait partie de notre série sur les innovations dans le secteur du recyclage plastique. Pour comprendre les enjeux financiers et réglementaires qui poussent les entreprises à chercher des alternatives au recyclage mécanique traditionnel, consultez également notre dossier sur la taxe plastique européenne qui coûte 15 milliards par an à la France.

    Loïc Ringenbach
    Leader International  |Fondateur de l’équipe Global Impact Project

  • La France paie chaque année 1,6 milliard € d’amende de taxe plastique

    La France paie chaque année 1,6 milliard € d’amende de taxe plastique

    Tu savais que chaque année, la France doit sortir plus de 1,6 milliard d’euros de taxe plastique, tout droit sorti de nos impôts pour payer des amendes à l’Europe ? La raison ? Notre gestion catastrophique des déchets plastiques. Oui, tu as bien lu : 1,6 milliard. De quoi construire des hôpitaux, des écoles… mais non, on préfère payer de lourdes pénalités . Alors pourquoi on en est arrivés là ? Et surtout, qu’est-ce qu’on peut faire pour changer les choses ?

    Cette fameuse taxe plastique dont personne ne parle vraiment

    Franchement, avant de creuser le sujet, j’ignorais totalement l’ampleur du problème. Pourtant, ça nous touche tous.

    Le principe est simple, les conséquences sont lourdes

    Depuis 2021, l’Europe a mis en place un système assez radical. Pour chaque tonne d’emballage plastique qu’on ne recycle pas, on paie 800 euros. Ça paraît beaucoup ? Attends de voir le total.

    En France, on laisse filer environ 1,9 million de tonnes chaque année. Ça nous coûte plus d’1,6 milliard d’euros. Argent public. Nos impôts. Juste parce qu’on n’arrive pas à recycler correctement nos déchets plastique.

    Nous verrons plus bas les solutions et l’opportunités du recyclage.

    On est vraiment les cancres de l’Europe

    Voilà le truc qui fait mal : notre taux de recyclage plafonne à 23-26%. La moyenne européenne, elle, tourne autour de 40%. On est clairement à la traîne.

    Et le pire ? Chacun d’entre nous produit environ 70 kg de déchets plastiques par an. C’est énorme. Pendant ce temps, l’Europe nous demande de recycler 50% des emballages plastiques d’ici 2025. Spoiler : on n’y est pas du tout.

    Mais pourquoi on est si nuls en recyclage ?

    Bonne question.

    Déjà, nos poubelles jaunes ne suffisent plus depuis longtemps

    Soyons honnêtes : le système de tri français est dépassé. Beaucoup de communes n’ont pas les équipements nécessaires. Résultat ? Une grande partie de nos déchets plastiques finit soit en décharge, soit brûlée. Gâchis total.

    Le système actuel est un gouffre financier

    Au-delà de son inefficacité environnementale, notre système de recyclage coûte une fortune pour des résultats médiocres. Le taux de recyclage réel reste désespérément bas. Le coût de traitement d’une tonne de déchets recyclables dépasse souvent les revenus générés par la revente des matières triées.

    Le recyclage n’est pas vu comme une opportunité

    Contrairement à d’autres pays européens, on considère encore le recyclage comme une corvée. Alors qu’en réalité, c’est une mine d’or économique qu’on ignore complètement. J’en parle d’ailleurs sur mon site web

    Et si on transformait ce problème en opportunité ?

    Parce que bon, payer 1,6 milliard d’amendes chaque année, c’est quand même débile. Heureusement, des solutions commencent à émerger.

    Valoriser les déchets plastique via une économie circulaire

    Aujourd’hui, des acteurs innovants développent des systèmes intelligents. L’idée ? Collecter les déchets plastiques, les tracer précisément et les valoriser correctement.

    Certaines entreprises comme Corsair Group, par exemple, mettent en place des programmes de dépollution à l’international. Ils utilisent même la blockchain pour prouver que chaque kilo collecté est bien recyclé. Pas de greenwashing possible.

    Les crédits plastiques, ça change la donne

    Tu connais les crédits carbone ? Eh bien maintenant, il existe des crédits plastiques, bien plus efficaces d’ailleurs que les crédits carbone qui suscitent parfois la controverse. Le principe est malin : chaque action de dépollution est certifiée et documentée.

    Ça permet à tout à chacun de faire un effort sur l’empreinte plastique de façon transparente. Et ça crée de la valeur là où avant il n’y avait que des déchets.

    On peut tous participer (et même en vivre)

    Le truc cool, c’est que tu n’as plus besoin d’être une grande entreprise pour agir. Des réseaux collaboratifs se développent. Ils permettent à n’importe qui de participer à la dépollution.

    Certains modèles, notamment ceux développés par des groupes comme Corsair, vont même plus loin. Ils offrent la possibilité de générer des revenus tout en contribuant concrètement au nettoyage de la planète. Plutôt malin, non ?

    Alors, on fait quoi maintenant ?

    On peut continuer à payer des milliards d’amendes. Ou alors, on peut enfin agir efficacement.

    Changer de regard sur les déchets

    Les déchets plastiques, ce n’est pas juste un problème. C’est aussi une ressource. Des acteurs comme Corsair Group l’ont bien compris : on peut allier business et écologie avec éthique.

    Il suffit de voir les choses autrement. Et d’arrêter de considérer le recyclage comme une contrainte administrative.

    Arrêtons de payer pour rien

    Franchement, 1,6 milliard d’euros jetés par les fenêtres chaque année, ça commence à bien faire. Surtout quand des solutions existent. Ce sont même des opportunités économiques pour tous.

    Le recyclage n’est pas une punition. C’est une opportunité qu’on refuse de saisir. Des acteurs innovants, dont Corsair fait partie, montrent la voie. Ils prouvent qu’on peut créer de la valeur tout en nettoyant la planète. Alors, prêt à faire partie de la solution plutôt que du problème ?

    Découvre comment participer concrètement à la dépollution et comprendre les nouveaux modèles économiques qui changent la donne. Le changement commence maintenant.

    Loïc Ringenbach
    Leader International Fondateur de l’équipe Global Impact Project

  • MLM : entre opportunités légales et pièges des systèmes illégaux

    MLM : entre opportunités légales et pièges des systèmes illégaux

    Le MLM (Marketing de Réseau) suscite encore aujourd’hui de nombreuses controverses. Trop souvent, il est assimilé à des systèmes pyramidaux illégaux ou à des arnaques financières. Pourtant, cette confusion repose surtout sur une méconnaissance. C’est pourtant un fantastique modèle économique légal ouvert à tous.

    Qu’est-ce qu’un schéma pyramidal illégal ?

    Un système pyramidal est un montage frauduleux où les participants gagnent de l’argent  uniquement grâce à l’argent des nouveaux entrants et non grâce à la promotion d’un produit / service réel. L’argent des entrants sert à rémunérer les anciens sans aucune création de valeur externe (bien sûr cela est souvent déguisé). C’est en quelque sorte une « coquille vide » sous forme pyramidale vouée à s’effondrer dès qu’il n’y à plus suffisamment de nouveaux pour payer les anciens.

    MLM et pyramide de ponzi: une différence fondamentale

    Le MLM est légal repose sur un principe simple :
    Les commissions proviennent de la vente de produits ou services à des clients finaux et pas uniquement du recrutement.

    La confusion vient du fait que certaines entreprises malveillantes utilisent le terme « MLM » pour masquer un système pyramidal illégal. Pourtant, la différence est claire :

    MLM légalSchéma pyramidal illégal / PONZI
    Modèle de distribution légitime où les membres vendent un produit ou un service réel et perçoivent des commissions sur leurs ventes et celles de leur réseau.Schéma frauduleux où les anciens investisseurs sont rémunérés avec l’argent des nouveaux entrants.
    Aucune garantie et pas de promessesGaranties et promesses extravagantes 
    Se maintient indépendamment du recrutement.S’effondre dès que le recrutement ralentit.
    Modèle durable dans le tempsFin inévitable : l’effondrement
    Réseau ouvert et duplicable, chaque membre peut évoluerPyramidale fermée, seul les plus anciens gagnent
    Encadré par la loiInterdit et sanctionné

    Le marketing de réseau : une opportunité entrepreneuriale méconnue, un modèle économique souvent mal compris

    On entend souvent tout et son contraire sur le marketing relationnel. Pourtant, quand on creuse un peu, on découvre que le marketing de réseau n’a rien à voir avec ces fameuses pyramides de Ponzi qu’on nous brandit dès qu’on évoque le sujet.

    C’est plutôt, un système de promotion produits ou de services en s’appuyant sur un réseau de distributeurs indépendants (Networkers) . Plutôt que de dépenser son budget marketing/ communication dans des publicités très couteuses sur les réseaux sociaux à la TV, à la radio ou autre: l’entreprise l’utilise en rémunérant des indépendants. Ce modèle offre une porte d’entrée vers l’entrepreneuriat assez différente des circuits traditionnels.

    Ce qui rend le MLM vraiment intéressant

    Démarrer sans vraiment de frein

    Franchement, c’est accessible à pas mal de monde. Qu’est-ce qu’il faut au fond ? De la bonne volonté, de la persévérance et surtout l’envie d’apprendre et d’évoluer au quotidien.

    Une formation terrain, pas vraiment académique

    Cela dit, personne ne prétend que c’est miraculeux. Mais l’apprentissage va vite. Communication directe, gestion d’équipe, posture de leader… tout ça s’acquiert sur le tas, pas dans des bouquins poussiéreux. Le MLM a justement cette particularité très pratique : on essaie, on se trompe, on ajuste, on recommence. Et souvent, les bonnes entreprises mettent le paquet sur la formation : webinaires, événements, coaching collectif et personnalisé. On développe des capacités transférables, utiles bien au-delà de ce secteur.

    Ce système de rémunération partagée

    Par ailleurs, l’idée d’un revenu récurrent lié aux performances collectives peut sembler utopique. Pourtant, c’est logique : votre équipe vend, vous en bénéficiez. Ce mécanisme pousse naturellement à soutenir les autres plutôt qu’à jouer des coudes.

    Une dynamique d’entraide

    D’ailleurs, ce qui change vraiment par rapport à d’autres modèles commerciaux, c’est cette logique de duplication. Vous transmettez votre savoir à ceux que vous accompagnez, qui font pareil ensuite. Leur réussite alimente la vôtre. Dans les bonnes structures, ça crée une vraie solidarité, assez rare ailleurs.

    Flexibilité réelle

    Ajoutons la souplesse du modèle : pas de pointeuse, possibilité de bosser depuis son canapé ou en déplacement, compatible avec un job classique. Pour qui cherche de la flexibilité, c’est loin d’être anecdotique.

    L’équilibre

    Au final, c’est peut-être ça qui définit bien le MLM : autonomie réelle, mais pas d’isolement. Un entrepreneuriat moins solitaire qu’une start-up de garage, moins contraignant qu’une franchise traditionnelle.


    Corsair Group Amplivo : quand le MLM rencontre l’écologie

    Maintenant, parlons d’un exemple concret qui illustre bien comment le MLM peut évoluer vers quelque chose de plus responsable. (Découvrir le network marketing de Corsair Amplivo)

    Une mission qui a du sens

    Avec Corsair Amplivo, on ne parle pas de vendre des compléments alimentaires ou des cosmétiques (même si c’est aussi très bien par ailleurs). Ici c’est un service de collecte et recyclage de déchets plastiques. Pas juste en théorie : des déchets plastiques récupérés dans la nature, en Thaïlande et en Finlande notamment, puis recyclés selon des normes strictes.

    Chaque commande génère ce qu’on appelle une preuve de dépollution, un actif de valeur appelé crédit plastique CSR, distribué de façon transparente et sécurisé.

    Pourquoi faire?

    Pour donner de la valeur à un déchet qui à la base vaut zéro et ainsi créer une économie circulaire. Impossible de tricher ou de gonfler les chiffres : chaque kg retirée de l’environnement et recyclé est documentée. C’est assez rare dans le secteur environnemental où le greenwashing fait malheureusement des ravages.

    Une mission qui dépasse le simple business

    Ce qui frappe d’emblée, c’est que le modèle repose sur une vraie démarche écologique. En effet, Corsair opère en Thaïlande, en Europe, en Asie du Sud-Est… L’idée ? Bâtir une économie circulaire pour tous les acteurs qui tienne la route. Par ailleurs, son réseau MLM associé, offre à des gens ordinaires la possibilité de s’impliquer tout en développant leur propre affaire.

    L’équilibre paraît presque trop parfait : rentabilité + impact environnemental. Autrement dit, contribuer à quelque chose de positif tout en gagnant de l’argent. Ça sonne utopique, certes, mais la nuance est importante : les revenus découlent de ventes réelles (forfait de neutralité plastique) et non du simple recrutement. Nuance capitale.

    Transparence et éthique

    Contrairement à certains MLM… disons, plus opaques, ici la transparence semble prioritaire. Notamment, certifications vérifiables, traçabilité blockchain, normes internationales respectées. Ainsi, chaque membre participe activement à un changement tangible, plutôt que de gober un discours marketing creux.

    De plus, l’aspect communautaire compte aussi : formations régulières multilingues, mentors expérimentés, partage d’expériences. En somme, un vrai réseau de soutien, avec une vision collective dépassant le strict profit financier.

    En conclusion

    Le MLM reste controversé, c’est indéniable. Effectivement, dérives, arnaques, désillusions… Cependant, lorsque c’est structuré intelligemment (service solide, modèle transparent, accompagnement sérieux), ça devient une grande opportunité légitime. Accessible, formatrice, flexible.

    Et quand s’y ajoute une dimension environnementale… eh bien, ça mérite au moins un regard sans a priori.

    Avant de te lancer : pose toi les bonnes questions. D’abord, y a-t-il de vrais clients ? Ensuite, le service a-t-il une valeur réelle ? Enfin, les revenus proviennent-ils des ventes, pas du recrutement ?

    Finalement, le MLM peut être une opportunité inclusive… si on sait distinguer le légitime de l’arnaque pyramidale.

    Le MLM peut être une véritable opportunité inclusive… à condition de savoir distinguer les modèles légitimes des arnaques pyramidales.


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    Loïc Ringenbach
    Leader International | Fondateur de l’équipe Global Impact Project